La pollinisation naturelle dans nos vergers
La pollinisation, c’est le transfert des organes de reproduction mâle (étamines) aux organes de reproduction femelle (pistil) d’une plante.
Dans le cas de la production fruitière, la pollinisation assure la fécondation et donc la production des fruits.
L’arbre fabrique donc des fleurs voyantes ou odorantes pour attirer le pollinisateur. Il offre aussi du nectar ou du pollen en récompense, qui est simplement transporté de fleur en fleur. Soit par le vent, soit par les insectes : abeilles, papillons, ou les bourdons que nous utilisons notamment dans nos domaines à Boucq et à Beaumont.
Les bourdons ont la particularité de ne pas se disperser, mais pollinisent dans un rayon géographique court, à la différence des abeilles qui ont un rayon d’action de l’ordre du kilomètre.
Quand l’insecte ou l’animal va de fleur en fleur pour se nourrir, il prend du pollen en passant et le dépose sur la fleur suivante. Ainsi, le miracle de la fécondation a lieu et les fruits suivent.
Certains arbres fruitiers sont autofertiles. On parle aussi d’autopollinisation : c’est le cas du Mirabellier. Un apport de son propre pollen peut assurer la fécondation.
Mais pour d’autres, comme les poiriers ou les cerisiers, le pollen doit absolument venir d’une autre variété de la même espèce.
Un amusant petit calcul (en fait 2 méthodes) nous a permis d’avoir une idée du nombre de fleurs produites à Boucq et à Beaumont.
- On connaît le nombre de fleurs au mètre de branches, on connaît le nombre de branches à l’arbre, on connaît le nombre d’arbres.
- On connaît le nombre de fruit au kg, on connaît le pourcentage de fleurs donnant un fruit. On connaît le nombre de kg produit.
Chaque année, nous mettons à la disposition de la nature, entre 100 et 150 Millions de Fleurs… Pas mal, non ?
